“Parfois pourtant, échappée à l’abîme,
pour le déjouer ou pour le jouer
la beauté se trouvait là tout à coup
à la lisière des collines sur un chemin dans l’herbe,
la lumière comme jamais vue.
Pour nous rafraîchir, la lustrale lumière.
Pour nous faire supporter en attendant.
O merveille, ô rémission éteinte.”
André Frénaud,
poème extrait de L’Étape dans la clairière
“Semailles et blessures, ornières et sillons,
les raies de la lumière ou les rides des morts
sur l’homme et sur le sol,
mêmes traces de l’affrontement multiple,
va-et-vient de l’agonique primordial.”
André Frénaud, “L’agonique primordial”
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