Dossier de presse du salon Pages avril 2019

Salon PAGE(S de Printemps
les 13 et 14 avril 2019
Au Bastille Design Center

Entrée libre de 11h à 19h –
www.pages-paris.com

Éditeurs, Graveurs, Relieurs d’art, Artistes, Poètes … France et International.
Le Salon PAGE(S permet de faire découvrir le livre « autrement », à un public
élargi : approches sensibles, sensuelles, ludiques, souvent insolites !
En même temps que se tient au Grand Palais à Paris le Salon des Livres Rares du 12 au 14 avril.
Son but est de promouvoir le livre d’artiste et le livre illustré contemporain, et
le travail des créateurs, artistes, éditeurs, typographes… qui leur donne toute
leur valeur.
Le Salon PAGE(S se tient deux fois l’an :
– Au printemps au Bastille Design Center, Paris 11e
– A l’automne au Palais de la Femme, Paris 11e
On peut aussi suivre toute l’année l’activité de ses exposants sur le site :
www.pages-paris.com
Sont réunis le temps d’un week-end éditeurs, relieurs d’art, artistes du livre,
peintres, calligraphes … et nombre de leurs auteurs ; ils viennent de toute la
France et de l’étranger (Italie, Allemagne, Amériques, Hongrie, Belgique, Japon…)
pour présenter leurs nouveautés, et leur fonds.
Au fil des années, le Salon PAGE(S est devenu le rendez-vous incontournable
des amateurs, des collectionneurs, et aussi des simples curieux. Tous apprécient ces
moments d’échange avec les créateurs des très beaux livres rassemblés en ce lieu.
Les ouvrages présentés vont du minuscule, qui ne mesure que quelques
centimètres, jusqu’au grand in folio : le livre se conjugue sous toutes les formes, de
la plus traditionnelle jusqu’à la plus surprenante. Leporelli (livres en accordéon),
pliages, découpes, jeux dans la mise en page… Le visiteur s’arrête, parcourt,
feuillète… C’est le corps entier qui est mis en jeu, plus uniquement la vue ou le
toucher.
Richesse des matières et des papiers, diversité des moyens d’impression des
textes (typo, offset, numérique, manuscrits), beauté des images gravées, à l’eau forte,
au burin, à l’aquatinte, à la manière noire… mais aussi des collages, découpages,
peintures, aquarelles, encres, dessins, photographies …
Ces livres devenus objets d’art, objets rares, sont tirés à peu d’exemplaires – et
parfois même ils sont uniques.
Du plus traditionnel au plus innovant, ce trio de magiciens : auteur, plasticien,
éditeur, exploite toutes les possibilités qui lui sont offertes par les techniques
anciennes comme par les nouvelles technologies pour que le livre reste un espace
privilégié du rêve et de la beauté.

Petit lexique par Marie Alloy
Bibliophilie contemporaine :
Le terme de bibliophilie contemporaine fait référence à une tradition du « beau livre
», développée principalement dès la première moitié du XXe siècle grâce à l’initiative
d’éditeurs qui ont su orchestrer magistralement dans des ouvrages d’exception la
rencontre entre des poètes et des peintres. Auparavant, on parlait plutôt de livre
illustré (par exemple pour Manet et Mallarmé et bien d’autres).
Ces ouvrages de bibliophilie, à tirage limité, étaient imprimés en typographie au
plomb par des imprimeurs chevronnés (Atelier Mourlot par exemple) et
accompagnés d’oeuvres originales d’artistes de renom, créées en lithographie ou à
l’eau-forte ou tout autre technique (imprimées par exemple chez Lacourière et
Frélaut) sur des papiers pur chiffon, et signées à la main par l’artiste et le poète.
Livre d’artiste :
J’entends par « livre d’artiste », un travail de création du livre lui-même en tant
qu’objet poétique, intégrant dans sa conception l’oeuvre graphique ou plastique d’un
artiste (ou parfois plusieurs), celui-ci pouvant être à la fois l’architecte du livre et
l’auteur des œuvres visuelles (de toutes techniques) qui l’animent. C’est une notion
beaucoup plus libre et plus souple que celle de bibliophilie contemporaine, qui
n’implique d’ailleurs pas nécessairement la présence de la poésie écrite. Ce peut être
simplement le livre d’un artiste avec ses écrits, photos, notes, sur des papiers
ordinaires…etc.),comme on le voit dans les collections de livres d’artistes
(conceptuels par ex.) qui sont de plus en plus recherchées à l’heure du tout numérique
et du brouillage des repères artistiques. Il n’y a aucune norme pour définir le livre
d’artiste, puisque c’est sa singularité même qui retient l’attention et lui donne sens,
par son engagement dans les courants artistiques de référence ou, au contraire, par
sa marginalité.

Contact Presse : Christine Paulvé
06 80 05 40 56
christinepaulve@me.com
www.christinepaulve.com

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