Pierre Dhainaut,
né en 1935 à Lille, vit à Dunkerque. Après avoir subi l’influence du surréalisme, il se tourne vers une autre voie, au contact de Jean Malrieu, dont l’influence sera capitale. Puis il fait une autre rencontre déterminante en 1971, celle de Bernard Noël. Il finira par tourner le dos au surréalisme grâce à la recherche d’un sacré sans théologie, et un intérêt pour l’histoire des spiritualités.
Il affirme peu à peu sa propre voix d’écriture, celle qui accueille autant qu’elle interroge, avec ferveur et pudeur. Sensible à la nature, à l’écoute des enfants, sa poésie est quête de présence ou plutôt de résonance.
Son œuvre (notations brèves ou poèmes plus amples) est célébration du monde (vent, pierres, mer…), gratitude et recherche intérieure ; ses titres en témoignent. Pages d’écoute, Terre des voix, Un livre d’air et de mémoire, Le Don des souffles, Prières errantes, Mise en arbre d’échos, Fragments d’espace ou de matin, Dans la main du poème…
Chez quelques-uns de ses éditeurs : Le Poème commencé (Mercure de France, 1969), Prières errantes (Arfuyen, 1990), Dans la lumière inachevée (Mercure de France, 1996), À travers les commencements (Paroles d’Aube, 1999), Sur le vif prodigue (Editions des Vanneaux, 2008), Plus loin dans l’inachevé (Arfuyen, 2010),Vocation de l’esquisse, (La Dame d’Onze heures, 2011).
Pierre Dhainaut a collaboré à de nombreuses éditions en tirage limité avec des graveurs et des peintres. Avec Marie Alloy, aux éditions Le Silence qui roule, il a réalisé plusieurs livres d’artiste dont « Quinze poèmes du seuil » en 1996, « Vif, limpide, imprévisible » en 2006, « Même la nuit, la nuit surtout » en 2012, ainsi que des tirages de têtes et divers accompagnements graphiques pour d’autres éditeurs comme Voix d’encre par exemple.
Pierre Dhainaut a consacré plusieurs essais et articles critiques sur la peinture et aussi des poètes parmi lesquels Octavio Paz, Bernard Noël et Jean-Claude Renard. Il a préparé plusieurs éditions posthumes des textes de son ami Jean Malrieu, (au Cherche-Midi et aux Éditions des Vanneaux). En avril 2007, un colloque a été organisé à la Sorbonne sur l’œuvre de Pierre Dhainaut, sous la direction d’Aude Préta de Beaufort et de Jean-Yves Masson. Il a reçu en 2009 le Prix de littérature francophone Jean Arp pour l’ensemble de son œuvre..
Voir le site des éditions Arfuyen pour plus de renseignements.
à propos de :
Même la nuit, la nuit surtout
Poème inédit de PIERRE DHAINAUT
Livre d’artiste composé en Bodoni de corps 16, tiré sur Vélin BFK de Rives, accompagné de neuf gravures originales de MARIE ALLOY. Tiré à 15 exemplaires plus 5 HC numérotés et signés par l’auteur et l’artiste. Achevé d’imprimer en février 2012 pour la typographie (réalisée au plomb par l’atelier Vincent Auger, rue Louise Weiss à Paris) et en juillet 2012 pour les gravures, crées et tirées par l’artiste sur sa presse taille douce pour les éditions Le Silence qui roule. Format horizontal : (replié) : 33 x 27 cm. Présentation : étui toilé et/ou papier népalais noir, réalisé par Nathalie Peauger « L’écrin des écrits ». Prix public : 950 €
Il a été tiré de cet ouvrage dans la petite collection Les Cahiers du Silence, ici n°3, une édition courante de cinquante exemplaires comprenant la reproduction numérique de deux gravures de Marie Alloy et deux fois dix exemplaires signés par l’auteur et l’artiste, numérotés de 1 à 10 et de I à X, ces vingt exemplaires de tête étant tous accompagnés d’une gravure originale de Marie Alloy signée par l’artiste. Format vertical : 15 x 21 cm. Prix : 15 € et 45 € avec gravure de tirage de tête.
2013 : Arts et métiers du livre :
Article de Stéphanie Durand-Gallet, sur le livre « Même la nuit, la nuit surtout », de Pierre Dhainaut et Marie Alloy.