Qui est Jeanne Champillou ?

Marie Alloy, en ce début novembre 2014, vient de recevoir à Orléans pour ses estampes exposées au Salon des Artistes Orléanais le prix de gravure Jeanne Champillou, il est donc légitime d’évoquer ici le parcours de cette artiste si attentive au monde rural du Loiret afin d’aider à la faire connaître. Une association Le Clos de Joye-Jeanne Champillou se charge de préserver et diffuser son œuvre.

Article extrait de wikipedia:

Jeanne Champillou

Jeanne Champillou est une artiste française autodidacte, peintre, graveur et céramiste, née à Saint-Jean-le-Blanc dans le Loiret, le 4 avril 1897, et morte à Orléans, le 22 mai 1978.

D’une famille de vignerons de l’Orléanais, du côté paternel, et d’artisans menuisiers tourangeaux, du côté maternel, Jeanne Champillou s’intéresse au dessin dès son enfance. Bonne musicienne, elle apprend le piano dans une pension tenue par des religieuses, puis à l’École de musique d’Orléans (l’actuel conservatoire). Ainsi pourra-t-elle vivre de leçons particulières de piano données à son domicile.

En 1916, elle est initiée à la gravure par Kralicek, un artiste d’origine tchèque blessé de guerre et, dans les années suivantes, elle se perfectionne avec un graveur solognot domicilié à Jouy-le-Potier, Maurice Bastide du Lude, qui lui apprend la technique de l’eau-forte dans son atelier au château du Lude en Sologne et met sa presse à sa disposition. Pendant les années 19201930, elle parcourt à bicyclette les campagnes orléanaises, réalisant des portraits de paysans et des scènes de moisson ou de vendange. Elle expose régulièrement à Orléans et gravera, au cours de sa vie, plus de 400 planches.

En 1947, elle se lance dans la céramique, à laquelle elle consacre désormais l’essentiel de son temps. Néanmoins, elle décore également des chapelles ou églises orléanaises (chapelle des Blossières, Notre-Dame-des-Miracles et Saint-Paul). Elle est l’auteur d’une céramique représentant Jeanne d’Arc dans l’église Saint-Étienne de Jargeau.

La plupart des œuvres de Jeanne Champillou sont conservées à Orléans. Certaines, cependant, appartiennent à des musées de Paris, Chartres et Milan.

Sources

  • Jeanne Champillou. L’œuvre gravé. Le Clos de Joye-Jeanne Champillou, s. l. [Orléans], 1994
  • Jeanne-Champillou et son atelier

    Françoise Jouanneaux, « Jeanne Champillou », Parcours du patrimoine, 2012 ( extraits du journal de Jeanne Champillou en ligne, document de témoignage exceptionnel

 

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