LES PAS de Paul de Roux

16,00 

Format : 14 x 20 cm – 96 pages
Poids : 138 g
ISBN : 9782492888014

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Préface de Jacques Réda Aquarelle de couverture : Jacques Bibonne

Il s’agit de la réédition d’un livre rare, resté épuisé jusqu’à ce jour, qui fut édité en 1984 par les éditions L’Alphée dirigées alors par Michel Orcel.

Ce recueil de poèmes LES PAS a reçu en 1986 le Grand Prix de Poésie de l’académie française. Grâce à Michel Orcel et avec l’attention généreuse de Benoît de Roux, ces très beaux poèmes de Paul de Roux, (non repris dans l’anthologie “Entrevoir” – Poésie /Gallimard), ont enfin l’occasion de retrouver une nouvelle visibilité et de nouveaux lecteurs. De plus Jacques Réda qui a bien connu Paul de Roux accompagne ces poèmes d’une préface qui met l’accent sur les qualités singulières de l’écriture du poète ami et sur son parcours de vie.

Extrait

“AU MILIEU DE LA JOURNÉE

Soudain, au milieu de la journée la lumière baisse, et jusqu’au point où indistincts et fantasmagoriques les objets se confondent et cette lumière si basse est jaune, comme soufrée bien que venue d’un ciel où les nuages, du gris au bleuté ne laissent à leur lisière qu’une roseur infime – elle semble plus livide ainsi que le serait toute blancheur et tout ce ciel sur la ville forme une grande rose: la rose de l’orage qui ne veut pas distendre ses pétales puis insensiblement l’ardoise des toits se raie: il pleut et aucune goutte n’est perceptible encore.”

© PAUL DE ROUX

Préface

“Si donc on veut bien prendre en compte ma description rapide de l’œuvre de Follain, on conviendra que chacun de ses poèmes réalise, avec sa pesée particulière, un tableau que beaucoup de ses commentateurs ont su voir, mais en même temps réduite à celui d’un miniaturiste. Alors que l’apposition pondérée des fragments dont chacun la reflète, ouvre le poème sur l’espace de la totalité qui est Rythme, c’est-à-dire immuablement en mouvement. Il en va de même, mais à l’inverse, dans les poèmes de Paul de Roux (et c’est probablement une conséquence du décentrement opéré et encouragé par le surréalisme) où le mouvement l’emporte avec une impatiente anxiété, et comme s’il s’agissait de l’enfermer dans le cadre plus ou moins étroit du tableau-poème. Il est fait le plus souvent d’une seule phrase bousculée où les coupes des vers sans justification grammaticale ou métrique, semblent avoir pour fonction de la déstabiliser dans sa course. Et de la réorienter vers un point d’attraction constant qui n’est pas le tout abstrait que Follain rend pourtant sensible, mais cet élément concret bien qu’insaisissable qui seul nous permet d’en percevoir les accidents : la lumière.”

© JACQUES REDA

Notes de lecture

Une lecture de Monique Pétillon, Le monde des livres, vendredi 10 mars 2023

Une lecture de Jean-Pierre Boulic dans Diérèse n° 86, janvier 2023

Une lecture de Marc Wetzel dans la revue Traversées

Une lecture de Jean-Marie Corbusier, p 82-83, Le Journal des Poètes, 3 / 2022,

Une lecture de Gérard Bocholier dans Recours au poème

Un article en ligne de Philippe Fumery sur Poezibao

Un article en ligne par Georges Guillain sur Les Découvreurs

Un article de Pierre Kobel sur le blog La pierre et le sel

Un article de Patrick corneau dans son site Le lorgnon mélancolique

Une article de Christian Travaux sur Poezibao

Une note de Gérard Bocholier dans le journal LA VIE

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