S’EFFACENT ET DEMEURENT de Jean Pierre Vidal (septembre 2025)

17,00 

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Auteur : Jean Pierre Vidal

Collection Cahiers du Silence

Nombre de pages : 180 pages

Format : 13 x 20 cm  Poids : 210 g – Dos : 13 mm

En couverture : Fenêtres de nuit, huile sur toile de Marie Alloy.

Dépôt légal : septembre 2025.

ISBN : 978-2-492888-12-0Prix public : 17 €

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Présentation de l’éditrice :

Dans ce nouveau recueil de Jean Pierre Vidal, le titre à lui seul rassemble les préoccupations essentielles de l’auteur : « S’effacent et demeurent ». On retrouve la quête du détachement de soi jusqu’à la dénudation intérieure inséparable de l’engagement intense dans l’attention à l’Autre au cœur de la rencontre. Cette rencontre, par l’écoute et une concentration soutenue,  peut être merveilleuse ou effrayante, peut être un instant de grâce imprévisible, une saisie du regard sur la nature ou envers une posture humaine, ou le fruit du hasard ou encore un destin.

On ne peut que songer à Simone Weil et son engagement spirituel dans toutes les dimensions de la pensée et de l’existence sociale, ou à Dhôtel sur ses chemins buissonniers, ou encore à Philippe Jaccottet dont Jean Pierre Vidal a suivi avec une attention soutenue le parcours d’écriture. Penser aussi à Camus qui n’a cessé de dire que « ce n’est pas mourir d’amour qu’il faut, mais vivre d’amour ». Mais ce sont là des figures référentes ou celles de la merveille précaire des instants donnés par la vie ; ces temps-là gravitent comme des prédelles autour du cœur du livre, son centre bouleversant, qui relate les dernières années des parents de l’auteur.

Jean Pierre Vidal évoque avec précision des détails de ses moments précieux vécus avec son père et sa mère et ne craint pas d’évoquer avec lucidité, tendresse, mais sans compromis, le souvenir de phrases et d’instants qui l’ont marqué. Parfois les mots les plus intimes sont les plus déchirants. L’auteur ne peut éviter de relier ses témoignages avec le nuage des héritages, de la généalogie, des frontières et des exils. Il porte son enfance et la séparation brutale de son pays natal dans chacune de ses phrases avec une façon unique de rudoyer ses fragilités et résister par l’écriture aux temps morts de l’existence, quand l’Autre de la rencontre s’efface et demeure.

Un livre brûlant, un témoignage et une méditation profonde sur l’amour, ce « torrent » ou cette « fontaine calme aux lèvres de l’errant ».

Marie Alloy, Beaugency, 13 septembre 2025

UNE LECTURE DE MARC WETZEL 

UNE LECTURE ORALE DE JEAN-MARC GHITTI

EXERCICE DE L’ADIEU II : Ce livre de Jean Pierre Vidal est le deuxième tome d’Exercice de l’adieu, paru en 2018 chez le même éditeur. L’auteur nous livre les traces d’un chemin où le hasard joue son rôle, apportant les joies les plus inattendues, les rencontres heureuses et les «douleurs impraticables».

« Dire adieu se fait en une infinité de temps séparés, non en un instant décisif.» Dans le calme du monde, ou au fil de quelques heures de silence, en évoquant la vie de son père et de sa mère, « la conscience de la perte qui se fait dans l’adieu est une victoire sur le néant ». Dans les trajets ferroviaires entre la chambre de l’attente et l’atelier actif de l’amour, l’auteur vit ces moments d’acceptation de la perte, ou ces temps d’accueil du monde : «Trouver par le hasard le plus évident la position judicieuse, pertinente, exacte pour voir le monde». Ces récits nous disent l’importance des instants de dépossession de soi qui font de la perte des êtres aimés une réalité douloureuse mais baignée d’amour vivant. «Ainsi le néant n’a pas le dernier mot».

EXTRAIT (4ème de couverture) :

« Ne peut savoir aimer celui qui refuse de mourir, qui se refuse à l’abandon du vouloir vivre soi. Aimer est un savoir mourir, puisque l’autre partira ou mourra, ou nous le laisserons seul sur la rive de vie. J’ai parfois su aimer, ne retenant plus ma vie comme une eau morte, comme une flaque qui croupit, l’ouvrant à la déchirure. La vie n’est pas un étang, elle se doit au torrent. Parfois fontaine calme aux lèvres de l’errant. »

Poids 210 kg
Dimensions 200 × 130 × 13 cm

Notes de lecture

Une lecture de Marc Wetzel, dans La Cause littéraire

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