Présentation par l’auteur :
On l’aura bu jusqu’à la lie, ce siècle vingtième où il fallut naître. Que reste-t-il de nous à son sortir? Des fragments.
Osons donc, selon le vœu du grand Mario Luzi, le geste du « Baptême de nos fragments ». Non pour les embellir, mais pour les confier à ceux qui peut-être sauront les prendre pour reconstruire une maison de mots, après les grandes destructions. Il faut toujours faire le pari d’un demain.
C’est donc le récit d’un apprentissage, de l’exercice de l’adieu.
© Jean Pierre Vidal