Béatrice Pailler

Béatrice Pailler est née à Reims en 1966, ville où elle a exercé pendant vingt ans le métier de libraire. Elle se consacre désormais à l’écriture, en alternant prose et poésie, dans la diversité des échanges et des rencontres.  « …À Reims mon quotidien est fait d’écriture, d’échanges et de partage autour de la poésie ….mes textes prennent sens dans la richesse de notre langue et je place la lumière au centre de mon écriture… »

En 2015, la société des poètes français récompense du prix « Jean Giono » (prix du manuscrit de prose poétique) mon recueil « L’heure métisse. »

Béatrice Pailler participe aux revues Souffles, Traversées, Décharge, le Capital des mots, Lichen, Les Amis de L’Ardenne et A L’INDEX, ARPA. Haies Vives, Ecrit(s) du Nord, Poésie- première, Les hommes sans épaules, Terre à ciel, Recours au poème, concerto pour marées et silence, Diérèse, Mots à Maux, Verso et Phoenix…

Aujourd’hui ses activités s’inscrivent dans le temps long de la Nature. Elle écrit des poèmes où les mots, leur musique, se veulent l’écho charnel des voix du vivant. Ainsi elle exprime ce qui l’habite par le biais d’une écriture saisissante qui n’est pas sans violence. Une écriture de contraste et de rupture.

Son but est de nous réconcilier avec la nature, en renouant avec l’élan vital des origines, cette poésie première du monde qui, pour elle, est indissociable de la Création, de la Lumière. La création, tel un ailleurs hors-champ du bien et du mal, du beau et du laid où les éléments sont omniprésents, où la respiration, le souffle, du végétal, de la bête et de l’homme s’animent et se mêlent.

La langue est pour elle un espace de liberté, mouvant et fécond. Un espace pour jouer, re-créer du sens, libérer le poème à travers une écriture incarnée qui fait appel à la chair de la langue : l’imaginaire des mots. S’expriment alors, avec force, la sève et le sang, l’eau et la lumière où homme et infini se rejoignent

BIBLIOGRAPHIE :

D’Ecorce de Sable, éditions de la revue A L’INDEX, 2022

L’Autre versant, éditions le Silence qui roule, 2022 – Prix du poème en prose Louis Guillaume 2023

Louves, La tête à l’envers, 2021

Collection Fibre.s

avec une œuvre de Valérie Rouillier

Sacre, Racine & Icare, 2019

Goûte L’Eau, À L’INDEX, 2018

Collection Les Plaquettes

avec six encres de Claude Jacquesson

Albedo, Encres Vives, 2018

Mouvements, Panta Rhei, La Porte, 2017

Jadis un ailleurs, L’Harmattan, 2016.

Présentation par l’autrice Béatrice pailler :

http://www.leshommessansepaules.com › auteur-Béatrice…

autre présentation : https://www.terreaciel.net/Beatrice-Pailler

L’AUTRE VERSANT

Poèmes en prose, à l’écriture singulière, mêlant la nature végétale à la présence humaine, dont le grand « corps sauvageon », dès l’enfance, tisse « le merveilleux et le terrible ». La « sève » des mots déploie un autre versant de la vie où l’écriture s’incarne pour tenter de réconcilier l’être et le monde. « Qu’elle célèbre l’animal ou la nature, c’est toujours à la recherche de la beauté que Béatrice Pailler nous convie, nous invitant à retrouver l’émotion des origines » (Michel Lamart).

EXTRAIT 4ème de couverture :

Matin d’herbes hautes, l’humide s’y presse. Des brins, liés, déliés, du jour par le vent. Des brins, tels des bras, lavés d’ombres. Buée forte, l’herbe transpire ; la crue du jour aux bouches intimes. Brumes verjus, ivre matin, l’herbe s’y presse.

EXTRAIT d’une note de lecture de Michel Lamart, à retrouver dans la revue Europe :

«  Herbes folles confrontées au jardin, sa rigueur, son soin, et, entre les deux, le chemin où il est doux de se perdre car « aujourd’hui est ailleurs où hier conduit à demain. » Toute la subtilité du propos réside dans ce va-et-vient permanent. Et Béatrice Pailler en file brillamment la métaphore. Le projet – pacte de lecture – s’affiche au seuil du recueil (du jardin) dans un verset qui précise clairement la démarche de la poète :

« Le vent sème et l’herbe et l’homme, enracine l’un, déracine l’autre. L’herbe est de poussière et d’eau. L’homme est de terre et de larmes. Histoire commune, voyage commun. Le vent sème. Un brin d’espoir pousse au chemin. »

C’est à ce voyage que nous sommes conviés dès la première (« Corps sauvageon ») des trois parties subdivisées en deux sous-parties qui constituent le corps de ce recueil de proses poétiques. C’est ce corps où circule la sève qu’il nous est donné de parcourir par la magie incandescente de la langue d’une richesse exubérante – quasi végétale – de Béatrice Pailler.

« Corps sauvageon ». Ce qui compte, ici, c’est l’adjectif. « Sauvageon » désigne à la fois l’arbre non greffé et sujet à greffer et l’enfant qui pousse, tel un petit sauvage. « L’oubliée » s’anime, danse, rêve : « En chasuble de nuit, avec la lune pour compagne, l’herbe vit son plus beau rêve. Un rêve d’infini. » Cette danse « qui du vivre au mourir régit l’homme. » « D’Autan et d’Ancolie » : c’est l’incursion dans un fantastique orchestré par le diable : « Le diable à voix de cor lève le camp, battant campagne en appel à ses fous. » Vent orageux et agrément des jardins : « sur la toile de mai l’ombre en bouquet épouse ta main. » Insaisissable ancolie : « Nul ne peut l’atteindre, nul ne peut l’étreindre ». Le vent, le traître, « découd nos pensées » mais « l’Ancolie veille, portant l’aube dans ses poings. » Triomphe de la lumière sur le diable et la mort. […] © Michel Lamart.

Entretien avec Clara Regy, à retrouver dans son intégralité sur :

 www.terreaciel.net/Beatrice-Pailler

Recueils parus à ce jour :

D’Écorce de Sable, 2022, avec des encres de Jean-Marc Barrier ;  tiré à part de la revue À  L’INDEX collection Les Plaquettes

L’Autre Versant, 2022, prix Louis Guillaume 2023, aux Éditions Le Silence qui roule 

Louves, 2021, collection Fibre.s, livret dépliable avec un œuvre de Valérie Rouillier aux Éditions la tête à l’envers

SACRE, 2019, aux Éditions Racine & Icare.

Goûte L’Eau, 2018, avec des encres de Claude Jacquesson ; tiré à part de la revue À L’INDEX collection Les Plaquettes. 

ALBEDO, 2018, aux Éditions Encres Vives. 

Mouvements, Panta Rhei, 2017Poésie en voyage aux Éditions La Porte. 

Jadis un ailleurs, 2016, recueil réunissant : L’heure métisse et Motifs, collection Poètes des Cinq Continents, aux Éditions L’Harmattan.

Livres d’Artiste

Participations aux livres pauvres de :

Maria Desmée pour son anthologie de poésie contemporaine à voir dans les collections du Musée Paul Valéry de Sète.

Daniel Leuwers série Verdun & série l’Odalisque pour le 70ème anniversaire (nov.2024) de la mort d’Henri Matisse.

Publications en revues

….Souffles, Traversées, Décharge, À L’INDEX, ARPA, Haies Vives, Écrit(s) du Nord, Poésie première, Les hommes sans épaules, Terre à ciel, Recours au poème, Concerto pour marées et silence revue, Diérèse, la Pierre et le Sel, Le jeudi des mots, Verso, Phoenix, Francopolis, Possibles, Voix d’Encre, Margelles …..

Liens vers les revues en ligne

Terre à ciel 2023 https://www.terreaciel.net/Beatrice-Pailler-1837

Francopolis 2023 http://www.francopolis.net/librairie2/TI-B.Pailler-MarAvr2023.html

Terre à ciel 2021 https://www.terreaciel.net/Beatrice-Pailler#.YAbMbuhKg6Y

Recours au poème 2021 https://www.recoursaupoeme.fr/beatrice-pailler-peau-denfance-extraits/

Béatrice Pailler est rémoise (née en 1966). Son parcours l’a menée des sciences de la vie et de la terre à l’animation socioculturelle puis au métier de libraire, métier passion qu’elle a exercé pendant vingt ans, pour un jour écrire de la poésie. Depuis 2012, elle se consacre à l’écriture, en alternant prose et poésie, dans la diversité des échanges et rencontres. Aujourd’hui ses engagements et ses activités s’inscrivent dans le temps long de la nature.

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