L’EMPREINTE DES SAISONS, une lecture de Jean-Louis Bernard

Dans le dernier numéro de la Revue Diérèse n°84, été 2022, p 244, 245, 246, Jean-Louis Bernard me fait l’honneur d’une lecture sensible de mon livre-catalogue L’EMPREINTE DES SAISONS,  édité à l’occasion de mon exposition de septembre 2021 à l’église St Etienne de Beaugency. Belle note assurément qui révèle une compréhension poétique de ma démarche d’artiste. Qu’il en soit ici vivement remercié !

Livre à retrouver dans mon catalogue en ligne sur ce site des éditions.

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EXTRAIT :

[…] Marie Alloy ne peint pas le visible, ne (de)montre rien, mais donne à voir tout ce qui fait que le monde peut être vu. Elle expose ainsi la visibilité elle-même, qui constitue la communauté des regards. Tableaux qui ancrent l’esprit dans le sensible, en évitant d’asservir le regard à un quelconque point de fuite. Ce regard devient alors seule mesure du temps (sens du lieu égale sens du temps). (Peut-être Marie Alloy, à l’instar de Joë Bousquet pourrait-elle être considérée comme une poète du regard).

Les frontières disparaissent. Frontières entre la couleur et la lumière, entre les formes et les lignes, entre le réel et l’abstrait, entre le dedans et le dehors, entre le tableau et le monde. Marie Alloy écoute la « rumeur des lisières » (titre d’un tableau), à l’affût des signes (ces signes qu’elle priorise par rapport au sens, tout en conservant une trace fossile de ce dernier). […]    J-L Bernard

                                      

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